Insomnie. Ne pas fermer l'oeil de la nuit. Je commence a être coutumier du fait.
Le lever le matin les yeux rouges bouffis de sommeil. La dure journée de cours au radar. Et la fatigue omniprésente, surtout en fin d ejournée.
Mais une fois dans son lit, elle s'envole.
Et rien n'y fait. Je la sens, opressante, a la limite de ma conscience. Toujours hors de porté, telle une gazelle narguant le lion unijambiste, telle une femme nue faisant un pied de nez au voyeur.
Volute d'une fumée blanche.
Mégot.
Clope après clope, rien n'y fait.
Je la veux. Tous mon corps tend ver le sommeil. Mais mon esprit lui, refuse de dormir.
Alors j'ai essayé la télé, la boite a trépanation. Rien n'y fait. Après une nuit de TF1, j'ai senti mon QI baisser de 10 points, mais pas de sommeil.
Alors, j'écris. Je dessine, je joue de la musique.
Et je connais intimement l'ennui.
Presque un frère pour moi.
Et au petit matin, entre chien et loup, terrassé, mon corps force l'esprit a se court-circuiter, et je dors une heure ou deux, avant de me lever, de me doucher et de courir prendre ma dose de caféine et de nicotine.
Amen.
TO THE ELBOW!