samedi, mai 20, 2006

Abdul el razad is Away




TO THE ELBOW!

mercredi, mai 17, 2006

Tranche de vie



TO THE ELBOW!

mardi, mai 16, 2006

Krashtest is gay!




TO THE ELBOW!

dimanche, mai 14, 2006

Ci git l'europe...

Second Travail pour Linda






TO THE ELBOW!

mercredi, mai 10, 2006

Permis!



TO THE ELBOW!

lundi, mai 08, 2006

Take these fuckin' speeling pills!




TO THE ELBOW!

samedi, mai 06, 2006

Tout n'est qu'Illusion

Illusiore le monde qui nous entoure. Illusoire notre jovialité. Nous sommes une jeunesse qui n'a jamais eu d'illusions, nous nous en créons pour ne pas desesperer.
Blasé à 20 ans, nous avons tout vu, tout fait.
Alcool, drogues, sexe, le plaisir est la, il nous attend, nous n'avons qu'à le saisir, nous l'accaparer, ceuillir le fruit mûr placé la pour nous par la generation d'avant.

Nous n'avons pas à travailler, tout nous est dû. Papa, maman, je dois changer de telephone, d'ordinateur. La valeur des choses nous est inconnue, pourquoi devrions nous la connaître alors que l'on a ce que l'on veut? Nous vivons dans un m0nde d'1nformation, de Désinf0rmation. pr0paganda. Tele, journaux, radio, on nous informe Sur ce qui est bon pour nous. Acheter, vivre, travailler, produire, se reproduire et mourir. Tout est en place pour la generation suivante.

Tant de cynisme dans de si petits corps. chal0ufs blasés, le monde est à eux. The world is min3. Skateurs à la "ouanégain", B4d boys d'operette, qui passent leurs plus belles années à "rider", cruelle parodie de l'esprit rock'n'roll. Racailloux "wannabe", qui payent leurs sweats "authorize kaïra forever" quelques 80€, pour pouvoir se la peter dans la rue. je deale du shit, tu deales du shit, il deale du shit, tout le monde deale du shit, youpi.

Generation d'illusions, tout le monde pretend être, en oubliant d'exister. L'habit ne fait pas le moine, même si il aide à integrer un "clan", à se sentir à l'aise en société. Mais ou sont passés nos rêves? Nous ne pouvons rever, nous n'avons jamais appris à desirer. En plus parfaite contradiction, les publicistes créent une generation qui ne desire rien que l'oubli. Comment faire autrement? Ils voulaient façonner la jeunesse avec leurs barbies, leur democratisation de la technique. musique pour tous, jouets pour tous, noë1 pour tous, ordinateurs pour tous, joie pour tous. Et les gamins ont tout, tout de suite. l'ouverture des cadeaux ne produit plus aucune j0ie. Ce que l'on a demandé est la, il n'ya pas d'attente, pas de desir, rien que du contentement. Braves parents, ils ont encore fait ce que je leur avait demandé. Allez, un susucre et au lit. La nuit appartient aux jeunes.

Faisons un tour des boites. Les sosies se dehanchent sous une musique calibrée pour plaire, trop forte pour communiquer,trop semblable pour changer de rythme. l'alcool coule a flot, de mêm que la sueur. Putes en top et talons haut, qui n'attendent que de se faire dechirer le cul dans les chiottes. Dealers de taz qui campent près des lavabos, attendant de vendre leurs pilules de desensibilisation. "L'elite de la nation", tous plus cons les uns que les autres qui agissent de facon similaire, abordant, chauffant, allumant, puis passant à la suivante, tels des abeilles butinant des fleurs. Petites bourgeoise, culs serrés qui veulent connaître l'ivresse de la décadence. Petits don juans de pacotille, qui alignent les conquètes, sans jamais avoir réussi à vraiment parler aux filles, l'attitude joue pour 90%, le corps fait le reste. le cerveau n'a pas de place dans le processus de seduction. Membres de la Hype, qui delaissent l'espace d'une soirée le Baron ou els orgies deviennent trop semblables d'un soir à un autre, pour venir s'encanailler. provinciaux ebahis, tant d'alcool, tant de bruit, tant de monde, ils restent dans leur coin, trop timides pour bouger. Clubbers habitués, qui conaissent la moitié de la boite, habitués au sourire bright, ils ne vivent que sous le "dancefl00r".Racailles qui "s'embourgeoisent", attendant le moindre m0t de travers pour provoquer une esclandre, preferant haïr ce qu'ils ne peuvent être. Et au milieu, quelques paumés, qui suivent les copains-copines, qui ne s'amusent pas, mais qui sourient à tout va, pour rassurer la bande.

Les mêmes jeunes, le même sourire hypocrite aux lèvres, les mêms yeux de merlan frit, la même demarche de zombie, se mettant minable de la même façon le samedi soir. Et on rentre chez soi, tant bien que mal, et on commence une nouvelle semaine, en tout point identique à la precedente. On maintient l'illusion du bonheur. tout le monde est trop gener pour ne serait-ce qu'emettre l'idée qu'en boite on se fait chier.

On fait tout trop vite, on fait tout trop à fond, on ne vit pas. On n'ecoutes pas nos rèves, on suit le courant, preferant se laisser porter, plutôt que de nager, au risque de couler. Et on oublie... on oublie ce qu'est réellement le monde. On oublie que dans 10 ans ca sera a notre tour d'engraisser nos gosses. On oublie que le monde et bien il est mechant, il est cruel, il ne nous attend pas. Ou plutôt, on tente de l'oublier. OParceque l'on a toujours su. Depuis notre plus jeune enfance, on a été ébahi de la facilité avec laquelle nos parents étaient manipulés. Cela nous a fait rever un temps, avant que l'on comprenne que les parents, demain, seraient nous. Alors nous avons cherché à nous entourer d'illusions. Faire comme si. Comme si l'on avait vraiment notre temps et leur argent à perdre. Au risque de nous perdre.

Poursuivez vos chimères, sinon ce seront elles qui vous poursuiveront. Vivez. Debarassez vous de cette gangue d'illusions. le monde est moche, mais c'ets le notre.

Welcome in the real world neo.






TO THE ELBOW!

mercredi, mai 03, 2006

I am a war machine, Alcohol fueled.

Remember Samedi dernier. Alors j'vais tenter de fixer les choses dans ma memoire. j'ai passé l'aprèm tranquille pépère a bosser, bouquiner, glander devant mon pécé. Et une soirée. Et une soirée.
Mes souvenirs deviennent clair à partir de la première gorgée. Mon eusophage sent pleinement la goulée de wodka qui descend en direction de mon estomac à vitesse grand V, brûlant et insensibilisant tout sur son passage. Chaleur. Je brûle de l'interieur.

Je vois la réalité. Alcool. Je ne me sens jamais aussi vivant que quand je bois. Alors je continue, car j'aimerais ne jamais redescendre sur terre. Une soirée remarquable, quelques pouffes' dont je ne saurai rien de plus que la taille de bonnet, ne leur ayant pas adressé un mot de la soirée (même pas le bonjour de rigueur, faut pas deconner, depuis quand on cause aux pots de fleur?).

Rapidement, tout s'accelere. Les bières disparaissent en sueur, la Wodka s'evapore. Nos corps ne sont que chaleur, notre sang charrie plus d'alcool que d'oxygène, La musique en fond sonore. Et la sur la table trone un narguilé géant, tel un roi de paille arbitrant la discussion. Benj' etait posé dans un fauteuil, une fille de chaque coté de son vaste corps. les gens bougeaient, le monde bougeait autour de moi.

Et puis. J'en ai eu marre. trop de gens, trop d'humains, trop de sensations. Direction le balcon. Une table, une chaise, deux torches, un balcon, navire naviguant sur un ocean d'arbres. Une feuille, quelques tetes, un carton, cierge sacré présidant à l'inhumation de ma conscience. Une ceremonie doit être éclairée, il est necessaire de multiplier le nombre de cierges.

La fumée qui monte vers le ciel. Mon verre d'alcool. le froid qui brûle et la solitude de la nuit. Je me sens mieux. Endormi, anesthesié, annihilés les sentiments. Je ne me sens plus vivant. Je ne veux plus. Aimer, vivre et mourir.

J'ai choisi de ne plus rien ressentir.
Tout redeviendra clair, limpide comme de l'eau de feu.

TO THE ELBOW!